dimanche, octobre 30, 2005

samedi, octobre 29, 2005

Jean Guyot me remet les insignes de Chevalier dans l'Ordre du Mérite

Le Premier Ministre Jean Pierre Raffarin me fait l’honneur de me nommer Chevalier dans l’Ordre National du Mérite pour mon sens de l’initiative et de l’entrepreneuriat. C’est une récompense qui dépasse tous les codes de reconnaissance sociale, moi un enfant immigré à qui la République a tant donné : ses grandes valeurs de liberté et d’égalité, l’accès à la formation, la possibilité d’entreprendre, la liberté de penser…Pour ce moment privilégié de mon existence, j’ai demandé à Monsieur Jean Guyot de me remettre les insignes.
Depuis longtemps, un grand personnage de l’histoire contemporaine a toujours inspiré mon action ; il s’agit de Jean Monnet. Jeune négociant de cognac à Cognac, il a convaincu Viviani, Président du Conseil, dès le premier contact sur la façon de mieux gérer les approvisionnements avec l’Angleterre pendant la Grande Guerre. De même, il s’est opposé aux conseillers de Roosevelt sur l’insuffisance du premier Victory Plan, qui a fait dire Keynes que Monnet a sauvé 100.000 vies et raccourci la guerre d’une année. Enfin, il a réussi le pari fou en concevant les bases de l’amitié franco-allemande après 400 ans de conflits continus avec la déclaration du 9 Mai 1950 qui débouchera sur la création de la CECA dont le directeur financier est un certain Jean Guyot.

Homme de vision et d’action, Monnet est une grande source d’inspiration et d’exemplarité. De ce personnage, j’ai compris que l’utopie devient réalité par l’action.

jeudi, octobre 27, 2005

Pourquoi notre engagement à l'UMP ?

Parce que l’UMP est le parti qui, plus que tout autre, nous donne la possibilité et l’espace pour nous exprimer. Nous sommes Asiatiques, donc pragmatiques. Nous ne sommes pas attirés par l’idéologie, les débats dogmatiques.
Ce qui nous intéresse, c’est construire, c’est réaliser, c’est concrétiser. Aujourd’hui, l’UMP nous ouvre cette porte, en définissant les modalités pratiques de détermination des investitures à la députation et aux municipales : c’est les militants qui vont décider et non plus une commission opaque comme c’était le cas encore récemment. Nous avons une carte à jouer.
Plus nous sommes nombreux à l’UMP, plus nous pourrons porter nos messages aux politiques et obtenir d'eux des engagements forts pour le renouveau de la représentation aux prochaines élections de 2007 et 2008. Ne laissons pas passer cette chance historique !
La République nous a beaucoup donné, il est temps de lui rendre, de libérer notre dette, en faisant prendre conscience que la France doit tirer un meilleur parti de sa diversité : une meilleure intégration de tous ses enfants la rendra plus forte et plus riche.
Soyons exigeants, pour vous-mêmes, pour vos enfants, exigeants sur la qualité de la vie que nous menons, sur la nature de la société dans laquelle nous avons choisi de vivre.
Soyons fiers, de vous-mêmes, de vos enfants, de vos origines, de vos choix, et de le dire haut et fort.
Soyons audacieux, de nous montrer entreprenants pour défendre notre cause.
Réalisons cette vision de la France du XXIème siècle, où chaque citoyen sera reconnu à sa juste valeur. Vive la France. Vive la République

mardi, octobre 25, 2005

Pour vivre heureux, vivons cachés...

Ce proverbe est une sagesse populaire à laquelle l’Asiatique que je suis est sensible : ne pas rechercher les lumières de la rampe, c’est une discrétion fort louable. Mais nous avons vécu cachés trop longtemps, nous avons été trop discrets jusqu’ici. Regardez autour de vous : nous ne sommes présents dans aucune instance représentative de la société civile, syndicats, chambres de commerce, partis politiques. Sans parler de la représentation politique à tous les niveaux : gouvernemental, parlementaire, régional, municipal ! En un mot, nous n’existons pas !
Cette situation est anormale.
Est-ce une exclusion ou une démission. Peu importe, Aujourd’hui, nous voulons acquérir de la visibilité, mais nous refusons être visibles comme certains voudraient que nous le soyons, c’est-à-dire de façon négative. Nous avons tous été choqués par l’image que l’on a cherché à donner de nous certains médias, notamment à travers ces reportages sur les « appartements-raviolis » ! Que d’amalgames mensongers ! Que de partis-pris malveillants ! La communauté asiatique ne se réduit pas à des ateliers clandestins ou à des sans-papiers ! Qui s’est alors dressé pour nous défendre ? Personne ! Qui a cherché à contrer les initiatives de certains maires d’arrondissement contre la liberté d’entreprendre ? Personne ! Nous sommes sans voix, nous ne pouvons nous faire entendre. Voilà un silence que nous n’acceptons pas, et une peur que nous refusons de cautionner.
Or, la situation ne peut que s’aggraver. La Chine fait beaucoup parler d’elle depuis quelques années, son économie se développe à un rythme phénoménal, sa place sur la scène internationale se renforce. C’est un mouvement formidable, et nous sommes tous très fiers de voir nos frères et nos cousins chinois réussir à trouver le chemin de la croissance. Mais la Chine fait peur aussi. Pas un jour sans que les médias nous parlent des importations textiles, des délocalisations dans les secteur de la confection ou de la chaussure, des rachats d’entreprises occidentales par les Chinois, etc. On sent bien qu’il faudrait peu de choses pour qu’on nous refasse le coup du « péril jaune » ! Qui se lèvera alors pour expliquer que ce sont des fantasmes ? Qui pourra faire comprendre à l’opinion publique que l’échange interculturelle permet de mieux se comprendre ?
Nous voulons être vus, nous voulons être entendus !
Mais nous voulons surtout notre responsabilité.
Nous voulons pour nos enfants, pour les générations futures, une juste place dans la France du XXIème siècle. Nous ne pouvons plus nous contenter de survie, il faut vivre pleinement. Or vivre, c’est « vivre-ensemble ». Et c’est ça la définition même du politique. Pour exister, il faut exister politiquement. Certains ont peur de la politique, de se trouver instrumentalisés par la politique. C’est qu’ils ont une idée erronée de la politique. Car la politique est est la forme la plus noble de notre engagement.
Les jeunes de la communauté asiatique n’ont pas pris conscience qu’être pleinement citoyens, c’est s’exprimer selon les règles démocratiques de ce pays. Ils ont peut-être manqué d’exemplesou d’éducation politique et civique. C’est en pensant à eux qu'il faut se sentir ambitieux, parce que nous croiyons en eux. Nous croyons tous qu’ils ont un rôle éminent à jouer dans la vie de ce pays; il faut leur montrer le chemin, leur montrer qu’il est possible d’être aussi bons et efficaces que tous leurs compatriotes.
Donc utiliser la voie politique est indispensable aujourd’hui.