
Son histoire est pourtant complexe et mérite d’être racontée de façon plus détaillée. On considère souvent que l’arrivée des immigrants asiatique sur le territoire français s’est faite en trois vagues distinctes : la première, à partir de la province du Zhejiang, débute dans les années 30, s’interrompt pendant la période maoïste et reprend en 1986 ; la seconde intervient dans les années 1970, en provenance du Sud-Est asiatique, et voit une population d’origine « indochinoise » s’installer dans le XIIIème arrondissement de Paris ; enfin une troisième vague amène, à partir de 1997, des migrants originaires de l’ex-Mandchourie, ceux qu’on appelle, non sans dédain parfois, les « Dongbei ». Une telle classification a le mérite de la simplicité, mais elle s’avère incomplète. Car l’immigration chinoise est plus ancienne : pendant la Première guerre mondiale, dans le cadre d’une convention signée entre les autorités chinoises et les gouvernements alliés, près de 150.000 Chinois arrivèrent pour participer à l’effort de guerre.
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